HIROSHIMA, première utilisation d'une bombe atomique le 6 août 1945

5. Pour ne pas oublier : le Parc mémorial pour la paix.

Le Cénotaphe (architecte : Tange Kenzo) érigé en mémoire des victimes de la bombe; une inscription y est gravée : « Dormez en paix, plus jamais cette erreur ne se reproduira ». La Flamme de la paix y brûle à côté tant que les armes atomiques n'auront pas été éliminées de la surface de la terre. Dans l'axe du monument, au fond, le dôme de la bombe A, seul vestige de l'ancienne Hiroshima.

 

Cliché : Didier Doix

Le dôme de la bombe A, ancien Office de la promotion industrielle, proche de l'hypocentre, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Cliché : Didier Doix

Mémorial National de la Paix  : en surface une horloge symbolique bloquée à 8h15, heure de l'explosion de la bombe ; en dessous se trouvent les témoignages et photos des irradiés ainsi que les noms des 140 000 victimes.

Cliché : Didier Doix

« Tumulus » où se trouvent les cendres de dizaines de milliers de victimes.

Cliché : Didier Doix

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L'histoire d'une petite fille : Sadako Sasaki.

Elle a deux ans en 1945 et vit à 2 km de l'hypocentre ; en 1954, elle commence à être malade et développe une leucémie. Une légende japonaise prédit la réalisation d'un vœu pour qui confectionne 1000 grues en papier (un origami) : elle se lance en pliant tout ce qu'elle peut dans l'espoir que les dieux lui permettraient de courir à nouveau et de guérir. Le jour de sa mort (25 octobre 1955) elle avait plié 644 grues de papier : ses camarades de classe finirent le pliage, récupérèrent de l'argent pour construire ce monument en haut duquel elle est symbolisée. Elle avait 12 ans. Beaucoup d'enfants apportent ou envoient des origamis, stockés dans les vitrines autour du monument où se trouve une grue en or. La grue est devenue un symbole international de la paix.

Le Monument de la paix dédié aux enfants, entouré de grues en papier.

Clichés : Didier Doix