| Vue d'ensemble du Creusot en 1805 |
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| Après un bon départ, les événements révolutionnaires plongent les établissements du Creusot dans la crise, du fait de l'émigration d'Ignace de Wendel. Mais les besoins militaires de l'Etat révolutionnaire assurent la survie de l'entreprise qui est réquisitionnée. Restituée à ses propriétaires sous le Directoire, elle n'est pas différente en 1805 de ce qu'elle était à l'origine. Au premier plan on distingue à gauche et à droite les ateliers de tournage, surmontés de hautes cheminées, la fonderie de canons occupe le centre du dispositif, entourée par les bâtiments des hauts fourneaux. Derrière la fonderie, les logements des ouvriers. La construction située au premier plan à droite, bordée par le mur, abritait les bureaux d'administration. A l'arrière, on reconnaît la cristallerie. La fonderie rachetée en 1818 par les Chagot, propriétaires également des houillères de Blanzy, elle vivote jusqu'à son rachat en 1826 par des industriels britanniques : Manby et Wilson. |
