Religions, philosophies au Japon

Torii et sanctuaire Itsukushima, île de Miyajima, Ouest de Honshu.

Le grand torii vermillon marque l'entrée du sanctuaire shintoïste Itsukushima construit en 593 sur l'île de Miyajima. Cette île sacrée, haut lieu touristique, ne peut abriter ni maternité, ni cimetière : il est interdit d'y naître ou d'y mourir. Les arbres ne peuvent être abattus. Les daims circulent en liberté.

 







Kinkaku-ji : le Pavillon d'Or, Kyoto.

Ce palais médiéval, propriété d'Ashikaga, shogun passé moine zen, est devenu temple à sa mort. Recouvert de feuilles d'or, il est ceint de pièces d'eau et de jardins zen.

Des millions de touristes viennent admirer son reflet dans les eaux et l'harmonie du lieu.







Tenryu-ji, Arashiyama, banlieue de Kyoto.

Ce temple, fondé par le shogun Ashikaga, est associé à un jardin zen d'une grande beauté. Les couleurs automnales, le calme, malgré la fréquentation touristique, font de ce lieu, un monde à part, hors du temps.

 







Temple bouddhiste Higashi Hongan-ji, Kyoto.

D'énormes portes ouvrent sur l'une des cours de ce temple imposant situé à deux pas de la gare de Kyoto. Sur la droite, caché par des échafaudages, s'élève la bâtisse en bois la plus grande au monde. Des civils se rendent au temple. Ils ont revêtu une chasuble noire sur leur costume et vont prier avant d'aller travailler.

Des élèves visitent seuls ce temple. Cette démarche fait partie de leur travail. Ils rendront compte de leur visite à la classe.







Temple bouddhiste Yamadera, Nord de Honshu.

Grand centre religieux, le site de Yamadera, près de Yamagata, abrita moines et poètes, comme Matsuo Basho (XVIIe), spécialiste de haiku.

Il concentre un grand nombre de temples, statues, stèles.

De petites statuettes, portant bonnet et foulard rouges, sont déposées par des parents qui ont perdu un enfant.







Temple bouddhiste et cérémonie du thé, Shinjo.

Un jeune moine suit les cours de son maître au temple bouddhiste de Shinjo.

La cérémonie du thé a lieu dans une bâtisse accolée au temple. Elle fait partie des enseignements bouddhistes et requiert un très long apprentissage pour maîtriser gestes ancestraux et règles strictes.

Les invités apprennent les rudiments de la dégustation du thé : bol offert reposant correctement au creux de la main, dégustation en trois gorgées. Pas facile !

 







Intérieur privé : deux autels pour les dévotions familiales.

Bouddhisme et shintoïsme cohabitent dans les demeures. Le matin, le chef de famille prie devant l'autel bouddhiste, frappe le gong dépose des offrandes : riz, fleurs...

Au-dessus, dans un angle, un petit autel shintoïste est dédié à la dévotion des ancêtres.

Cette salle, inscrite dans une vaste demeure, fait le lien entre la cuisine et la salle à manger. Dans les appartements, la place manque pour installer un autel bouddhiste de cette taille. De plus, les jeunes pratiquent moins que leurs aînés.