Vêtements : entre tradition et modernité

Cérémonie de remise de médailles aux pompiers de Tokyo, hôtel Prince. Kimono, Shinjo.

Kimonos et obis (ceinture) de gala sont portés pour les grandes occasions. Ils sont réalisés dans des soieries raffinées d'une grande finesse.



Chacun de ces vêtements peut coûter 6000 euros voire davantage, ainsi, à gauche, la peinture à la main accroît la valeur de ce vieux kimono.



Torii, île de Miyajima. Quartier Gion, Kyoto.
Les kimonos sont portés en toutes circonstances, surtout par les femmes.


Devant le torii de Miyajima, les fillettes posent, vêtues de kimonos aux motifs traditionnels. Les parents sont vêtus à l'occidentale.



Dans le vieux quartier Gion à Kyoto, deux jeunes coquettes déambulent, fières de leurs vêtements traditionnels (kimono, obi, chaussettes à un orteil et tongs), obéissant aux incitations municipales, au milieu des passants vêtus de jeans, baskets. Elles sont aussi fashion victim, avec leurs sacs à main dans le vent.



Hériter, innover : collection de obi, Shinjo. Jeunes fashion victim, galerie marchande, Hiroshima.

Au Japon, la cohabitation des tenues traditionnelles et des vêtements branchés ne pose pas de problème. Chacun défend son patrimoine culturel et mixe ses tenues en fonction de l'humeur du jour !

La mode automnale 2004 était aux mini-jupes associées aux bas résilles et aux bottes à talons aiguilles.

Les cheveux changent aussi de look : permanentes, teintures, extensions, tout est bon pour se démarquer de la banale chevelure brune !