Regards sur une agglomération bourguignonne

Chalon-sur-Saône

 

Le peuplement de l'agglomération chalonnaise

 

 

La première carte met en évidence une répartition classique de la population dans l’agglomération. Les densités varient pour les communes de la banlieue proche entre 65 et 473 h/km² tandis que la densité de population à Chalon est de 3293 h/km² (en 1999). Dans la couche "Agglo Chalon", la ville-centre est partagée en quartiers (les "IRIS" de l’INSEE), ce qui permettra aux élèves d’observer la concentration des habitants dans les quartiers du centre mais aussi certains quartiers périphériques (Le Stade, La Fontaine-aux-Loups, les Aubépins, les Prés-Saint-Jean).

L’agglomération chalonnaise s’est trouvée de tout temps sur un carrefour qui a assuré son développement. Cette situation particulière a fortement contribué à la vocation industrielle de ce territoire, provoquant une forte croissance démographique au XIXème siècle, accompagnée d’une urbanisation rapide prenant appui sur la ville ancienne et les grandes pénétrantes. Les cités ouvrières sont apparues après la première guerre mondiale et la politique des grandes cités a vu le jour pendant les Trente Glorieuses : Les Aubépins (1954-1959), Stade-Fontaine-au-Loup (1959-1965), Clairs Logis (1960-1962), Prés Saint Jean (années 1970), permettant de subvenir en grande partie aux besoins de logement.


La seconde carte est une carte thématique du nombre de personnes par logement pour les quartiers de Chalon et les communes de la première couronne. Les communes de banlieue, avec un habitat pavillonnaire occupé par de jeunes couples avec enfants, et les quartiers périphériques de la ville-centre, avec un habitat collectif type "cité", présentent les taux d’occupation les plus élevés. A l’opposé les quartiers du centre-ville ont souvent un taux d’occupation inférieur à deux personnes par logement. Ce qui s’explique par le nombre important de personnes seules, pas toujours des personnes âgées.