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Au retour, encore beaucoup de travail

La nécessité de transmettre : travaux pratiques….

Nous avons organisé  dans l’établissement, le 20 janvier c’est à dire juste avant les commémorations du 60ème anniversaire de la libération d’Auschwitz, une après midi de réflexion sur ce devoir d’histoire et de transmission :

 

Les élèves, aidés par un spécialiste de la question au CRDP, Mr Lecomte,  s’interrogent  sur les raisons qui rendent indispensable cette transmission (à la fois de leur expérience et de leur connaissances..), face à l’histoire et à l’actualité. Ils réfléchissent également sur les modalités que doit prendre cette transmission (comment utiliser les films, les travaux d’historiens, la parole des témoins…). Ils mettent également en pratique le rôle de relais de cette histoire qu’ils se sont désormais donnés,  face à un public d’élèves de secondes (mais aussi à des journalistes de France 3), avides de connaître leurs réactions, leurs témoignages après ce voyage. Pour  la seconde  fois leur parole sort du cadre du groupe concerné par le projet (nous avons appris ensuite que la première fois, ce fut à leur retour, avec leur famille ...).

  La réalisation des productions :

Elles sont variées et de qualité :

Un groupe a élaboré un CD-Rom comprenant un montage des images tournées à Auschwitz intégrées à des écritures théâtralisées et filmées notamment sur la difficulté de dire et de représenter la Shoah.

Un autre groupe a réalisé une vidéo à partir d’un montage de photos, avec des commentaires du groupe et   ses impressions ressenties lors du voyage.

  Deux groupes ont réalisé des dossiers reliés très documentés et comprenant notamment des photos prises sur place.

Un dernier groupe a monté une exposition à partir des photographies rapportées du voyage, et avec, en fond sonore, la chanson « nuit et brouillard » montée en boucle.

 

Les travaux des élèves ont été présentés dans le lycée lors d’une soirée – débat ouverte aux membres de l’établissement mais aussi aux familles des élèves du projet. Une fois de plus, ceux -ci ont pris à cœur leur rôle de relais dans ce devoir d’histoire. 

L’ensemble de ces productions a été présentée au Concours  Nationale de la Résistance et de la Déportation et un groupe a obtenu un prix départemental, ce qui prouve la qualité de leur réflexion et de leur travail…

Monument commémoratif, près des crématoires détruits, avec les plaques à la mémoire des victimes d’Auschwitz, écrites dans les différentes  langues des déportés de ce lieu.

Pour nous, les objectifs de ce projet semblent largement atteints, tant sur le plan de la connaissance historique qu’il a pu apporter aux élèves qu’à celui de leur appropriation de cette histoire, ou de leur réflexion personnelle sur la Shoah et l’univers concentrationnaire. Au delà, ce projet leur a donné le sens d’un devoir d’histoire vis à vis de leur entourage, pour devenir des passeurs entre ces évènements et les générations futures, alors même que les témoins directs sont de plus en plus rares et que les négationnistes ne baissent pas les armes. Ils vont ainsi      contribuer à la construction d’une mémoire commune, ancrée dans l’histoire. On peut espérer que par cette sensibilisation ils auront également à cœur de combattre toutes les formes actuelles d’antisémitisme et de racisme. Il s’agit donc bien aussi   d’une formation citoyenne.

 

Sur le plan personnel, ce voyage les a changés, comme l’affirme l’un des élèves du groupe : « on me dit que j’ai changé depuis mon retour d’Auschwitz, que je prends plus conscience des choses. J’arrive plus à relativiser les problèmes de la vie courante. ».

Alors, inutile un voyage à Auschwitz?

Le groupe à Prague, écoutant – attentivement, bien sûr…- les explications de notre guide avant la visite de la synagogue de Maïsel.

 Si vous souhaitez :

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Connaître notre travail avec plus de détails

Avoir des renseignements pour l’organisation concrète du voyage (hébergement, transport coût, subventions (elles furent nombreuses, nous permettant de ne faire payer aux élèves que 130 euros pour le séjour, sur un coût de revient de 280 euros par élève…).En effet ce projet a bénéficié du soutien financier du rectorat de Dijon, de notre établissement, du ministère de la Défense, de la région, de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, de l’association  des anciens élèves du lycée.

 

Contactez nous

Soit par téléphone au lycée de Semur – en – Auxois (Christine Mehdaoui  ou Lionel Paul au 0380897000

Soit par mail (chrissurtoile@wanadoo.fr  ou lionelpaul@voila.fr )

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