Etude de cas en
classe de seconde (canevas de la séquence)
Insertion dans le
programme
Thème :Les sociétés
face aux risques
Sous-thème : l'inégale
réponse des sociétés face aux risques et aux catastrophes
Espace: communes de
Gisy-les-Nobles et de Michery (Yonne)
Intérêt pédagogique
- Comment une
société développée fait-elle face, en termes de prévention, à un risque
naturel et sociétal ?
- Utilisation
d'un petit SIG conçu avec le logiciel Geomedia et des données
géoréférencées (numérisées sous Geomedia Pro et superposées en couches
sur des photos aériennes acquises auprès de de l'IGN.)
Conditions de la
mise en œuvre de la séquence
- Logiciel
Geomedia Pro d'Intergraph : 10 licences fournies au lycée Jacques Amyot
par la société Intergraph, éditrice du logiciel, dans le cadre de son
programme éducatif dit "RRL" (referenced research laboratory) au sein
duquel notre établissement a été inclus après soumission d'un dossier de
candidature sur ce projet. Signature d'une convention tripartite
(rectorat, DDE, IGN) pour pouvoir accéder à des données non distribuées
ou distribuées commercialement.
- Il est recommandé de
disposer d'une salle informatique capable d'accueillir une demi-classe
de seconde (16 à 18 élèves) ; un vidéoprojecteur est bien utile pour
montrer aux élèves comment fonctionne un logiciel de SIG et pour piloter
le groupe dans les manipulations.
- L’expérimentation de
la séquence en classe de seconde (fin mai 2003) a montré les défauts et
les limites de l’outil : inutile de le nier, la prise en main du
logiciel Geomedia a été plus lourde que prévue ! Les élèves « poussent »
à des explications qu’il n’est pas facile de leur fournir sans entrer
dans le fonctionnement d’un tel logiciel : par exemple, comment Geomedia
fait-il pour superposer sans erreur des « couches » d’ entités
géographiques alors que l’on part d’échelles différentes. J’avoue m’être
un peu perdu en explications forcément confuses : allez donc expliquer à
des élèves les subtilités des projections et des géoréférencements ! Il
arrive un moment où la réponse est : « c’est magique ! » Cela dit nous
n’avons pas pour ambition de former des techniciens des SIG…
Les
rubriques ci-dessous ne sont que des indications et des pistes
pédagogiques; pour obtenir la totalité de la fiche-élève
cliquer ici
Les données
cartographiques nécessaires à la réalisation de cette séquence sont
téléchargeables dans la version sur cd-rom.
Démarche
de la première séance : Pourquoi la prévention du risque inondation
est-elle nécessaire dans l'Yonne ?
L’Yonne a souvent été appelée « l’enfant
terrible de la Seine » : en se connectant successivement sur les sites web
suivants on demande aux élèves de justifier ce surnom et de faire
l'inventaire des moyens techniques déjà en place pour limiter le risque
inondation:
Démarche de la seconde
séance : La prévention du risque inondation
Source majeure:
Le site d'information et d'éducation du Ministère de
l'écologie et du développement durable aux différents types de risques et
notamment les risque inondation
Trois pistes de recherche :
- Notion d'aléa, de risque, de
catastrophe permettent à l'élève de comprendre qu'une catastrophe est
toujours la rencontre entre un aléa naturel et un risque sociétal.
- Les actions de prévention et de
secours.
- Qu'est-ce qu'un PPRI ?
Extrait du site Prim'net:
"Les plans de prévention
des risques naturels prévisibles (PPR), établis par l'État, définissent
des zones d'interdiction et des zones de prescription, constructibles sous
réserve. Ils peuvent imposer d'agir sur l'existant pour réduire la
vulnérabilité des biens. La loi réglemente l'installation d'ouvrages
susceptibles de provoquer une gêne à l'écoulement des eaux en période
d'inondation.
L'objectif est double : le
contrôle du développement en zone inondable jusqu'au niveau de la crue de
référence [voir le chapitre "L'aléa inondation"], et la préservation des
champs d'expansion des crues.
Le PPR s'appuie sur deux
cartes : la
carte des aléas [voir le chapitre sur la
qualification de l'aléa] et la carte de zonage. Celle-ci définit
trois zones :
- la zone rouge où, d'une manière générale, toute construction est
interdite, soit en raison d'un risque trop fort, soit pour favoriser le
laminage de la crue;
- la zone bleue où l'on autorise les constructions sous réserve de
respecter certaines prescriptions, par exemple une cote de plancher à
respecter au-dessus du niveau de la crue de référence ;
- la zone blanche, zone non réglementée car non inondable pour la crue de
référence.
Le PPR peut également prescrire ou recommander des dispositions
constructives (mise en place de systèmes réduisant la pénétration de
l'eau, mise hors d'eau des équipements sensibles) ou des dispositions
concernant l'usage du sol (amarrage des citernes ou stockage des
flottants). Ces mesures simples, si elles sont appliquées, permettent de
réduire considérablement les dommages causés par les crues."
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