search

Accueil > S’informer > Pédagogie - Didactique > Les compétences en histoire géographie et les liens avec le socle

Les compétences en histoire géographie et les liens avec le socle

mercredi 5 octobre 2016, par Jean-François Boyer

Travailler des comptences avec nos lèves doit se faire en lien avec les domaines du socle. Le document joint essaie de relier les items avec le socle.

Les compétences en histoire géographie, (et enseignement moral et civique et histoire des arts) doivent être mises en lien avec les domaines et sous-domaines du socle que l’on retrouve dans le Lsun.

Volontairement pour simplifier et pour être plus clair, les items ont été mis dans un seul domaine. Des choix ont été pris..qui peuvent être modifiés ! Par contre certaines compétences peuvent se retrouver, selon les items dans un ou deux domaines. Il s’agit d’interprétation, j’espère juste. J’ai fait le choix de considérer que les domaines 3 et 5 correspondaient notablement aux connaissances d’histoire géographie, EMC et histoire des arts.

Je reprécise que les connaissances sont nécessaires pour réussir des compétences puisque les compétences font appel à des ressources comme par exemple une notion, des connaissances, des savoirs-faire etc...

La définition du terme compétence dans le socle commun de connaissances, de compétences et de culture (voir BO n°17 du 23 avril 2015) est la suivante :
Une compétence est l’aptitude à mobiliser ses ressources (connaissances, capacités, attitudes) pour accomplir une tâche ou faire face à une situation complexe ou inédite. Compétences et connaissances ne sont ainsi pas en opposition

Par contre, il est à noter que les compétences n’apportent aucune indication sur comment devenir compétent. "Reconnaître un récit historique" ne précise nullement comment reconnaître une récit. C’est à l’enseignant de définir des critères et des indicateurs...

L’image ci-dessous vous montre qu’une compétence est complexe !

Le document joint est en PDF mais aussi en Word pour faciliter d’éventuelles modifications. Si certains souhaitent m’en faire part, j’en serai très heureux. Il suffit d’écrire au webmestre.

Je joins également un document avec une grille de suivi des compétences et un document avec un exemple d’activité.

Quelques points importants :

  • Les items doivent être, il me semble, indiqués et soulignés auprès des élèves dans l’activité proposée (voir document ci-dessous).
  • Une activité doit être réfléchie par rapport à un ou des items.
  • Il est utile d’indiquer à l’élève les critères de réussite (ta réponse est précise, complète ou encore originale…) et des indicateurs (des majuscules et des points par exemple pour le critère de correction de la langue.
  • Il ne faut surtout pas que les compétences deviennent des sous-sous-sous compétences…il faut en rester à quelques choses de simple. Pour ceux qui débutent dans les compétences, il faut, je pense démarrer tranquillement par quelques compétences et proposer des critères de réussite pour l’item « écrire… » par exemple.
  • Les compétences sont à réaliser dans des situations d’apprentissage et dans des évaluations. Les compétences demandent du temps et pourquoi pas des évaluations formatives de deux heures.
  • Le travail des compétences n’empêche pas des évaluations de connaissances, le travail sur des savoirs-faire ou encore (et surtout) l’apprentissage de stratégie. (voir à ce sujet le petit livre passionnant de C.Hadji, L’évaluation à l’école, Nathan, 2015).

Cet article présente seulement quelques éléments que j’essaie de mettre en pratique depuis quelques temps…et tout n’est pas encore parfait.

Ce qui est le plus important est de construire des situations d’apprentissages, qui permettent de mettre en jeu des compétences, qui serviront dans la vie du jeune citoyen que nous avons en charge.

Restons modeste pour éviter la crise de nerf ! Les compétences ne doivent pas être des corvées mais s’installer dans un processus d’apprentissage…En tout cas, elles me permettent de définir une plus grande variété de situations d’apprentissage... Elles doivent s’inscrire dans une progressivité et elles doivent être explicitées pour les élèves.

Jean-François Boyer